jeudi 8 octobre 2015

Le tournant

Cette classe politique a signé sa perte et entériné son divorce définitive avec le peuple et la réalité. Bientôt ce ne sera plus qu'aux citoyens qu'elle aura à faire mais à l'ensemble des forces économiques et sociales. 

Nous sommes à un tournant décisif, celui qui présidera à la mobilisation des associations et des groupes d'intérêts,des syndicats, des ouvriers, des enseignants, des ordres professionnels et libéraux, l'ordre des avocats en tête.

Bientôt la présence de cette classe politique ne sera plus la garante de l'ordre et de la stabilité comme elle le demeure encore dans l'esprit de certain, mais la cause de la déroute économique et sociale du pays.

Elle aura tout corrompu sur son passage : l'Etat ou ce qu'il en reste, l'administration, la politique, la justice, le système politique et le régime. De nos opportunités elle fait des handicapes et de nos forces des faiblesses. A présent elle est sur le point de compromettre nos forces de sécurités.
Elle risque de tout emporter dans sa chute, l'Etat et la légalité y compris, et c'est bien là le plus grave.

Intifada III

As Amira Hass wrote yesterday in Haaretz," Palestinian are fighting for their lives, Israel is fighting for the occupation".

That is why Israel can't win that fight, occupation can't last, neither colonies nor segregation. They have stolen the lands, the rights, the freedom but as hard as they tried they could never stole the mind, the hearts, the identity, the culture and the courage of its people.

The third intifada is on its way; it should be inspired and strengthened by the lessons and experiences of the past two intifadas and of the struggle against apartheid. Palestinian society has the power and the opportunity to create new methods and means of struggle different than those used in the second intifada. A new peaceful and popular uprising that should avoid and refuse violent confrontation with Israel and impose it's own rules of the game.



mercredi 7 octobre 2015

Tomber la chemise

Sidéré par la barbarie et la violence exercée à l'encontre des cadres d'Air France par leurs employés. Tout cela parce que la Direction avait annoncé poliment que 2900 postes étaient menacés, pour le bien de l'entreprise et de la collectivité bien entendu. Après tout il faut savoir lâcher du lest quand cela est nécessaire!!

Ces violences physiques sont "inacceptables" et méritent des sanctions a déclaré Alain Vidalies, le secrétaire d'État chargé des Transports. Le premier ministre Manuel Valls s'est également dit "scandalisé" par les violences lors du CCE, et a tenu à apporter "tout son soutien" à la direction.

En effet, suite à une telle épreuve, au côté d’une couverture méditatique à la hauteur de l’évenement, elle mérite tout le soutien psychologique ainsi que toute notre sympathie.mais aussi de nouvelles chemises pour les malheureux cadres pendant qu’on y est. Nous attendons de voir quel soutien le Premier Ministre apportera aux futurs chômeurs.Tout ce qu'auront perdu le DHR et le directeur d'Air France Orly ce sont leurs chemises et en seront quitte avec une bonne frousse.

De telles réactions sont évidemment inacceptables et condamnables mais il faut savoir garder le sens de la mesure. Les employés, après avoir pendant longtemps mouillé leurs chemises, y perdent leurs emplois, leur avenir et vivront désormais avec la peur du lendemain et la précarité du quotidien. A se demander où réside la violence et par qui elle est réellement exercée.


lundi 5 octobre 2015

L'inéluctable

Netanyahu déclare vouloir combattre les terroristes Palestiniens "jusqu'à la mort"; reste à savoir s'il s'agit de sa mort politique, de celle de sa nation, du projet sioniste, des Palestiniens, de leur espoir d'un Etat, voir d'un suicide collectif des deux peuples.

En tout cas il sera parvenu avec succès à combattre le processus de paix et à en obtenir le certificat de décès.
A present que les Palestiniens se sont enfin libérés du diktat d'Oslo, ou plutôt en ont été déliés par Netanyahu, il leur faut s'engager dans un combat pour la vie et contre la mort. Cela passe par un refus du combat qu'Israël leur impose et de la voie dans laquelle il cherche à les entrainer et qui est parsemée de haine, de violence, et de terrorisme. 

Pour ce faire il leur faut s'affranchir de leurs divisions et de leurs querelles stériles et mortifère.
Il est temps de renouer avec les méthodes d'une intifada populaire et pacifique menée de concert avec la poursuite de l'internationalisation de leur lutte pour la souveraineté et la reconnaissance de l'Etat de Palestine.

Un Etat certes sans frontières définies me direz vous; mais n'est ce pas aussi le cas d'Israël qui lui même ne bénéficie pas de frontières établies et reconnues internationalement ni même définies par sa propre constitution ?
A ce titre les conditions de son existence et sa survie demeurent aussi éphémères que ne le sont celles de la naissance de l'Etat de Palestine.


En effet, Israel ne pourra plus longtemps ignorer cette implacable réalité de la géographie et du droit : Sans un Etat palestinien, sans une reconnaissance mutuelle, Israel est une chimère, une entité informe et indéfinie, marquée du sceau du provisoire. 

Définir les frontières de la Palestine reviens à definir celles d'Israel et donc à les garantir de maniere claire et définitive. Là où s'arrêtent les frontières de la Palestine commencent celles d'Israel et vice versa, leur existence respective sont à jamais imbriquées!

vendredi 2 octobre 2015

Qui a le droit ?

Pendant ce temps à l'ONU :
Faisal Bin Hassan Trad, Ambassadeur de l'Arabie Saoudite auprès des Nations Unies a été officiellement nommé à la tête du panel du Conseil des droits de l'Homme (CDH).

Nul doute que cette nomination sera d'un apport décisif dans la promotion et la défense des droits de l'homme de par le monde. . Une reconnaissance tardive pour le Royaume Wahhabite et l'ensemble de son oeuvre de paix et de protection des droits de l'homme.

Par droits de l'Homme entendre littéralement ceux de "l'Homme" mais non ceux de la femme ni de tous les hommes. Les impies, agnostiques, infideles, homosexuels, minoritaires heretiques et autres sous-hommes ne sont evidement pas concernes.

A quand l'attribution du prix des Droits de l'Homme de l'ONU, du prix René Cassin ou du Nobel de la paix à Daesh ou au souverain Wahhabite ?



jeudi 10 septembre 2015

L'invité

Hollande au Liban le 1er octobre pour y rencontrer les réfugiés syriens et « pour les aider à y rester ».
Alors que l’Europe semble déborder par l’afflux de 150 000 à 200 000 réfugiés, le Liban croule sous le poids de 2000 000 de réfugiés syriens et 1 000 000 de palestiniens sur un territoire équivalent à la moitié d’un department francais et une population avoisinnant les 4 500 000.
M. Hollande , dans un premier temps et en terme d’aide, où sont celles promises à l’armée ainsi que celles souscrites par l’Union Européenne pour aider le Liban à acceuillir et à gérer le flots de réfugiés ? Cette aide tant attendue aurait été des plus qu'utile tant aux Syriens qu'aux libanais.
Ensuite, il serait opportun d'aider aussi les libanais à ne pas quitter leur pays et d'oeuvrer à des solutions réalistes en Syrie afin que les syriens puissent un jour rentrer chez eux et retrouver leurs foyers, leur terre et leur dignité. Votre politique et celle des “amis de la Syrie” aura surtout contribué à les entrainer sur les chemins de l'exil et à permettre l'arrivée en Syrie de "visiteurs" peu recommandables qui s'y sont invités et s'y sont durablement installés. 
Il est vrai néanmoins, que plus les réfugiés resteront au Liban moins ils débarqueront sur les beaux rivages de France et d’Europe. 
Aussi, M. Le President, à moins que vous ne soyez porteur d'un projet politique et d'une vision d'avenir pour la Syrie, je vous invite humblement à rester chez vous. Vous y serez plus utile pour accueillir les réfugiés et les aider à avoir des conditions de vie dignes et décentes.


samedi 5 septembre 2015

La valse des indignés


Bien qu'elle l’ait laissé "sans voix", BHL n'a pas tardé à s'exprimer, comme à son habitude, sur l'image de l'enfant syrien mort retrouvé sur une plage de Turquie. Une photo qui pourrait servir "d'avertissement et de leçon" et qui va faire "bouger ceux qui nous gouvernent". Il est vrai que question images et leçons BHL est passé maitre en la matière, dans l'art subtil du lobbying  aussi. 

Des leçons, il n'aime guère en recevoir mais il en distribue à tout vent et en tout temps; elles prennent vite l'allure de verdicts et de jugements implacables relayés et publiés scrupuleusement par l'ensemble de la planète médiatique. Non à la pensée unique, à moins qu'il s'agisse uniquement de sa pensée. 
Car sa parole et ses avis font autorité en tout lieux et surtout en haut lieu où il entretient des relations intimes dans les cercles initiés, tant affairistes que politiques. Cela lui permet entre autre de se mêler de politique étrangère et de se vanter d'avoir influer certains choix de la France ! 

Ainsi il peut se flatter d'avoir l'attention et l'oreille des puissants et d'appartenir à la fratrie des décideurs, de ceux qui sèment à coup de guerre l'exode et la mort, et qui contribuent à créer des réfugiés dont certains trouveront la mort à quelques brassées de chez eux. BHL aime tellement les réfugiés qu'il contribue parfois à en créer et à créer les conditions qui rendent leur exode inéluctable. 


En terme d'image il n'est pas en reste et s'applique sans relâche à contempler et entretenir la sienne, puisant à outrance dans l'intarissable reserves de malheurs, tragédies, injustices, massacres et autres catastrophes et leur cortège de victimes. Par la même occasion il en profite pour ternir et salir l'image et la réputation de ses détracteurs en dégainant l'arme fatale de l'antisémitisme.

Mais revenons en aux faits et aux commentaires de BHL sur BFMTV.
“Il peut arriver qu’une image, lorsqu’elle fait ainsi le tour du monde, ait cette vertu d’éveiller les consciences, de casser la mécanique froide des chiffres".

Une image "atroce", selon ses termes, qui n'a pas manqué de secouer sa conscience pourtant restée de marbre lors de la guerre de Gaza. Les photos de centaines d'enfants morts à Gaza ne l’avaient pas bouleversé outre mesure,  pas au point d'interpeller la conscience universelle et de partir en croisade. 
A ce moment là, il ne s'agissait pas d'éveiller les consciences mais au contraire de les inciter au silence et de garder la sienne bien en place. 

Il faut dire que notre philosophe-justicier a l'indignation sélective qui s'active selon l'identité des victimes et surtout celle des responsables. Pour BHL c'est la victime qui fait le bourreau. Aussi, lorsqu’il s’agit d’Israël, il remet au fourreau l’épée de la justice universelle et réoriente sa charge vers d'autres moulins à vent. 


Les enfants de Gaza n’ont pas eu le mérite d'interpeller sa fibre humaniste ni d'ébranler la conscience du monde, du moins pas assez. Il faut dire qu'ils n'étaient que des numéros, des victimes anonymes, des chiffres sans lettres. Sans doute aurait-il fallu les filmer un à un en citant leurs noms afin que dans la mort ils puissent enfin exister et surtout émouvoir BHL et les nombreuses autres âmes sensibles et charitables.