jeudi 24 août 2017

IMPATIENCES


Abbas (enfin) dubitatif et perplexe : "J'ai rencontré 20 fois l'envoyé de Trump et je ne comprend toujours pas son plan de paix". 
Qu'il se rassure, Trump non plus mais peut être que Netanyahu serait en mesure d'éclairer leur chandelle et d'y apposer plus de détails. Dans un geste inédit (enfin), le président de l'AP a posé un ultimatum de 45 jours à l'administration U.S pour clarifier sa position, faute de quoi il se tournera à nouveau vers les Nations Unis. En fait, il n'aurait jamais dû suspendre, pas même un instant, la stratégie d'internationalisation du conflit et la reconnaissance d'un Etat Palestinien indépendant à l'ONU. Chaque seconde d'expectative est une éternité de perdue pour le peuple palestinien et des avancées indélébiles de la colonisation.

mercredi 23 août 2017


Charlie Hebdo, la bêtise au quotidien et les éternels préjugés


mardi 22 août 2017

Le Président à la manoeuvre

Le président partout à la manoeuvre, sur tous les fronts, totalement impliqué et immergé, presque en première ligne auprès de l'armée libanaise depuis l'offensive d'Al Qaa et de Ras Baalbek. Déjà bien avant, son apport fut décisif dans le processus de prise de décision et dans le feu vert inconditionnel octroyé à la Troupe. Au plus près de ses hommes, il ne lui manque plus que l'uniforme, qu'il a du reste longtemps revêtu avec honneur.
Conseil supérieur de défense, visite au ministère de la défense, coordination avec le Commandant en chef de l'armée, le chef d'Etat Major et contacts avec les officiers présents au front, suivi des opérations depuis la salle d'opération, visite aux soldats blessés; le chef de l'Etat réconforte, supervise, soutient, harangue et motive ses troupes. Jamais président n'avait revêtit à ce point ses habits de Commandant suprême des Forces armées notamment dans le suivi et le déroulement des opérations sur le terrain. Jamais président ne s'était aussi investit dans la bataille et n'aura donné une telle portée à son rôle constitutionnel de chef des armées jusqu'à lors formel. Un président dont la force s'exprime aussi sur le front militaire, un domaine où plus que tout autre il est à son aise et dans son élément. "Honneur, sacrifice et fidélité", des principes qui n'ont eu cesse de l'accompagner même dans son combat politique. Une fois de plus le président Aoun est à la hauteur de sa fonction, habite sa charge, assume ses responsabilités, use des ses prérogative et fait preuve d'une détermination sans faille. Un président fort de son rôle constitutionnel, fidèle à ses engagements et à son serment. Pas un faiseur de miracle, juste un homme qui décide et agit, fait ce qu'il aurait fallu faire depuis si longtemps. Que de temps perdu pour la République, si seulement le général Aoun avait pu accéder plus tôt à la fonction suprême. Mais vaut mieux tard que jamais, en espérant pour le pays qu'il ne soit pas trop tard.