mardi 13 février 2018

DU DROIT D'ISRAEL A SE DEFENDRE

Le "droit"d'Israël à se "défendre"est absolu et illimité dans l'espace et le temps. Celui-ci s'étend au droit d'Israël d'agresser et d'attaquer qui bon lui semble, en tout lieu et tout temps, partout dans le monde et quelque soient les moyens. Ainsi, Israël a le droit de se défendre en Syrie, au Liban, dans les territoires occupés ainsi que d'avoir recours au terrorisme et au crime d'Etat en éliminant physiquement des opposants furent-ils sur le sol de pays tiers voir de pays alliés. 
Ce droit couvre bien évidemment celui d'assassiner des civils sans défense, dont des femmes et des enfants, d'incarcérer des mineurs et les condamner à de longue peine de prison, d'enlever des officiels palestiniens, élus et membre du gouvernement, de placer en détention administrative pour une période indéterminée des citoyens palestiniens mais aussi des binationaux à l'instar du franco-palestinien Salah Hamouri.
Ce droit lui "autorise" aussi à violer le droit et la justice international, à ignorer la souveraineté des Etats, le droit de la guerre, les Conventions de Genève, le droit humanitaire international ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unis.
Il a également le droit de saboter le processus d'Oslo et les négociations de paix, d'empêcher la reconciliation inter palestinienne mais aussi d'oeuvrer à la remise en cause de l'accord sur le nucléaire iranien.

Enfin, ce droit implique aussi l'interdiction qu'on les autres à se défendre, nonobstant le droit sacré à la résistance et les principes de la charte des Nations Unis. Même colonisés, occupés, opprimés, affamés, massacrés, leur droit à se défendre ne relève que du terrorisme et de la violence.