vendredi 29 décembre 2017

IN GOD WE TRUST

Depuis que Trump est président c’est à se demander si après tout la terre n’est pas vraiment plate. Même l’évolutionnisme semble prêter à confusion tant il est difficile d’imaginer que Trump puisse être le produit de la moindre évolution, toutes espèces confondues.

En parrallèle à sa guerre contre Daesh et le “terrorisme”, Trump poursuit une guerre sans merci contre la science, la culture, l’histoire et la raison. Pour le locataire de la Maison Blanche le réchauffement climatique est loin d’être une certitude. Non seulement il n’y crois pas mais il s’évertue à mettre des batons dans les roues aux chercheurs américians dans ce qui s’apparente à une chasse aux sorcières.
Le 7 décembre 2016, avant même son entrée en fonction il nommait Scott Pruitt, directeur de l'EPA, l'Agence de protection de l'environnement américain, un climato-sceptique qui considère qu’il n’y a aucun lien entre le réchauffement climatique et les énergies fossiles. Il s’agirait selon lui d’un “canular entretenu par la Chine pour affaiblir l’économie américaine”. En un an, 700 personnes dont 220 scientifiques ont quitté l'EPA. L’année suivante il se retirait de l’accord de Paris sur le climat, une de ses promesses électorales.

A l’autonome 2017 il a même relancé l'exploration pétrolière et gazière dans le golfe du Mexique et en Alaska et, à la mi-décembre, il a retiré le changement climatique de la liste des plus grands périls qui menacent la sécurité nationale des Etats-Unis. Les ouragans Irma et Harvey, connait pas ! ni les incendies qui ont ravagé la Californie.
De plus, il a signé plusieurs décrets pour démanteler les réglementations de protection environnementale mises en place par Barack Obama dont le Clean Power Plan qui imposait aux centrales électriques de réduire leurs émissions de CO2.
Pour courronner le tout, en Octobre 2017 il a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’UNESCO, immédiatement suivi par Israël.


jeudi 28 décembre 2017

L'INTEGRISME ATHEISTE

Le Comité sur la religion du Parlement égyptien en collaboration avec le haut comité de prédication d’Al Azhar ont proposé un projet de loi criminalisant l’athéisme. Plus encore, il s'agirait de criminaliser le manque de croyance. Si l'Egypte adoptait une telle loi elle suivrait l'exemple du Royaume wahhabite, autre pays arabe "modéré".

Cette proposition est fortement soutenue par le très laïc Maréchal Sissi qui a déclaré que les athées étaient les deuxièmes ennemis du pays après les Frères musulmans.


Heureusement que grâce à son coup d'Etat "salutaire", Sissi a sauvé l'Egypte des affres de l'intégrisme religieux; Il l'a protége à présent des griffes des intégristes athées. Heureusement aussi qu'il soit l'un de piliers de la guerre contre Daesh.

mercredi 27 décembre 2017

TAIS-TOI QUAND TU PARLES : NABIH BERRY OU LA LOI DU PLUS FORT

Dans la rubrique tais-toi quand tu parles, Nabih Berry : Ce sont les faibles qui ont recours à la justice. Je consulterai le ministère de la Justice lorsque le ministre qui le dirige ne sera pas affilié à un parti »
Une conception pour le moins singulière de la justice d’autant plus qu’elle émane du chef du pouvoir législatif.

A mon humble connaissance, la justice dans un régime démocratique est pour tous, un recours tant pour les forts que les faibles mais d'après la jurisprudence de M. Berry il en ressort que seuls les faibles ont recours à la justice qu’ils obtiennent rarement du reste; elle serait donc un aveu de faiblesse politique. Il est vrai qu’il n’y a pas souvent recours et qu’au langage du droit il préfère celui de la rue, des menaces, de la violence, des arrangements et du chantage; en somme un partisan de la loi du plus fort.

Je ne peux répondre avec certitude de la totale indépendance ni de l'impartialité du ministre de la justice mais je peux affirmer sans équivoques que tous les ministères sans exceptions relèvent de partis politiques et que selon le raisonnement de Berry aucune administration ni ministère n’est donc fiable. N’est-il pas lui-même le chef d’un parti politique et confessionnel ?


J’ignore si la justice est affiliée à un parti, il faut reconnaitre que ce fut souvent le cas, par contre j’attend toujours le jour où un parti sera véritablement affilié à la justice. Jusqu'à présent c’est plutôt l’injustice qui demeure affilier à tant de partis.