mardi 1 décembre 2015

"Les femmes ne peuvent être considérées comme les égales des hommes ... Notre religion a défini une place pour les femmes (dans la société): la maternité. Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire tous les types de travaux qu'un homme fait ". Ainsi s'exprimait en Novembre 2014 le Sultan Erdogan.

En effet, les femmes, nonobstant quelques exceptions notoires, n'ont pas la même propension à faire la guerre et à s'adonner à la violence gratuite ni le même penchant pour l'intégrisme, l'intolérance et le radicalisme. Force est de constater qu'elles ne sont pas égales aux hommes lorsqu'il s'agit de domination, de violence physique, de ségrégation et d'étroitesse d'esprit, ce qui est tout à leur honneur. 

Il suffit de constater l'état des libertés, des droits de l'homme, de la démocratie, du progrès, du développement et de la paix sociale dans les pays où cette inégalité est fondée en droit et où les femmes sont confinées au foyer. 

Si par "hommes", Erdogan entend ceux qui lui ressemblent et partagent ses convictions, ses idées, ses procédés virils et belliqueux , alors effectivement les femmes ne leur sont en aucune manière égales, mais de loin bien supérieures. 

Quant à la maternité, source de la vie et de la survie de l'espèce, à supposer qu'elle soit l'unique fonction assignée à la femme, elle suffit déjà à lui conférée un statut de primauté par rapport à l'Homme.
Pour répondre à Erdogan, et à ses nombreux semblables, j'emprunterai ces mots de Georges Sand : "La femme est tout pour celui qui mérite le nom d'homme".