mercredi 31 mai 2017

JUSTICE SOCIALE

Enfin de bonnes nouvelles. La justice administrative a annulé la décision du gouvernement de ramener le salaire minimum des travailleurs journaliers de 30 000 livres par jour (20 dollars) à 26 000 livres (17 dollars), moins d'un an après son entrée en vigueur.
Une décision qui de par son importance aurait dû faire la une des journaux. Une victoire sur le fatalisme, sur le déterminisme et la résignation; la preuve que la lutte, l’obstination et la revendication finissent par payer. Osons encore et toujours, ne reculons pas devant l’arrogance du pouvoir et de la classe socio-economique qui le soutien et s’en nourrit. Fier de ma cousine Mireille Najm Checrallah et tous ceux qui, dans l’ombre et en coulisse, mènent le combat pour la justice et les droits fondamentaux, oeuvrent quotidiennement et rationnellement au véritable changement; tracent les contours de la citoyenneté et préparent l'avènement d'un nouveau Pacte social.
Cet arrêté de la justie administrative doit être une incitation supplémentaire à poursuivre sans relâche et à tous les niveaux la lutte contre les injustices sociales, la corruption, la spoliation des droits, les atteintes à la libertés et les violations de la loi. C’est la preuve que nous pouvons y arriver à condition de connaitre nos droits, de les revendiquer haut et fort, de refuser le fait accompli et de se plier aux rapports de forces.
La révolution est aussi, et parfois avant tout, juridique. Encore un grand merci aux combattants du progrès, de l’égalité, de la justice sociale, de la solidarité et de la citoyenneté ainsi qu'à tous ceux qui ont déposé les deux recours en annulation auprès du Conseil d’Etat : l’Union des Syndicats de chauffeurs de taxi, l'Union nationale des syndicats des travailleurs, le mouvement Citoyens et Citoyennes dans un Etat de Charbel Nahas et l’ONG, “Legal Agenda”.

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