En
ce 1er Mai mes pensées vont avant tout à ceux qui ne sont pas même reconnu
comme travailleurs, considérés souvent comme moins que des humains. Ceux qui
sont loin de chez eux et qui pour nourrir leurs proches ont renoncé à tout :
leur foyer, leur liberté, leur famille, l'être aimé. Faisons en sorte qu'ils
aient au moins leur dignité. Victimes du rascisme, du mépris, de maltraitance;
exploités, abusés, sous payés, déconsidérés , marginalisés, pour eux le travail
n'est pas une émancipation mais une corvée. J'en appelle à notre conscience, à
notre humanité afin que soient respectés les droits fondamentaux, individuels
et collectifs, des travailleurs étrangers, migrants, domestiques qui ne
jouissent ni du droit du travail ni des droits sociaux, pas même des droits
reconnus par la déclaration universelle des droits de l'homme.
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