lundi 1 mai 2017

Le 1er Mai


En ce 1er Mai mes pensées vont avant tout à ceux qui ne sont pas même reconnu comme travailleurs, considérés souvent comme moins que des humains. Ceux qui sont loin de chez eux et qui pour nourrir leurs proches ont renoncé à tout : leur foyer, leur liberté, leur famille, l'être aimé. Faisons en sorte qu'ils aient au moins leur dignité. Victimes du rascisme, du mépris, de maltraitance; exploités, abusés, sous payés, déconsidérés , marginalisés, pour eux le travail n'est pas une émancipation mais une corvée. J'en appelle à notre conscience, à notre humanité afin que soient respectés les droits fondamentaux, individuels et collectifs, des travailleurs étrangers, migrants, domestiques qui ne jouissent ni du droit du travail ni des droits sociaux, pas même des droits reconnus par la déclaration universelle des droits de l'homme.

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