Le "droit"d'Israël
à se "défendre"est absolu et illimité dans l'espace et le temps.
Celui-ci s'étend au droit d'Israël d'agresser et d'attaquer qui bon lui semble,
en tout lieu et tout temps, partout dans le monde et quelque soient les moyens.
Ainsi, Israël a le droit de se défendre en Syrie, au Liban, dans les
territoires occupés ainsi que d'avoir recours au terrorisme et au crime d'Etat
en éliminant physiquement des opposants furent-ils sur le sol de pays tiers
voir de pays alliés.
Ce droit couvre bien évidemment celui d'assassiner des
civils sans défense, dont des femmes et des enfants, d'incarcérer des mineurs
et les condamner à de longue peine de prison, d'enlever des officiels
palestiniens, élus et membre du gouvernement, de placer en détention
administrative pour une période indéterminée des citoyens palestiniens mais
aussi des binationaux à l'instar du franco-palestinien Salah Hamouri.
Ce droit lui
"autorise" aussi à violer le droit et la justice international, à
ignorer la souveraineté des Etats, le droit de la guerre, les Conventions de
Genève, le droit humanitaire international ainsi que les résolutions du Conseil
de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unis.
Il a également le droit
de saboter le processus d'Oslo et les négociations de paix, d'empêcher la
reconciliation inter palestinienne mais aussi d'oeuvrer à la remise en cause de
l'accord sur le nucléaire iranien.
Enfin,
ce droit implique aussi l'interdiction qu'on les autres à se défendre,
nonobstant le droit sacré à la résistance et les principes de la charte des
Nations Unis. Même colonisés, occupés, opprimés, affamés, massacrés, leur droit
à se défendre ne relève que du terrorisme et de la violence.