S'il est vrai qu'on ne vote plus
depuis des lustres, du moins avec les mains, on ne cesse d'avoir recours à la
rue autant pour des causes politiques, sociales, économique, syndicales,
écologiques que sociétales. Il est vrai que le recours aux urnes et au verdict du peuple n'est pas une pratique des plus prisée par notre classe politique.
Mais, n'en déplaise à certains qui
dénoncent une forme de populisme et les risques inhérents à toute manifestation
de masse, le fait de voter avec ses pieds demeure la seule voie d'expression
démocratique encore disponible, la seule soupape de sureté.
En l'absence de toute vie
politique et institutionnelle, la rue constitue le dernier forum d'interaction
politique et social et le seul espace où pourrait s'insérer la société civile,
à la condition impérative que le droit fondamental de manifester soit exercer
dans le respect, non moins fondamental, de l'ordre public et de la loi. Ce qui est sûr c'est que la démocratie représentative est mal en point, alors à quand la démocratie semi-directe au Liban ?
Manifs sur tout, manifs pour tout, manifs contre tout mais pas encore manifs avec tous ni manifs pour tous...
Ce n’est pas demain que notre
soif d'idéal sera assouvie.
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