Le président partout à la manoeuvre, sur
tous les fronts, totalement impliqué et immergé, presque en première ligne
auprès de l'armée libanaise depuis l'offensive d'Al Qaa et de Ras Baalbek. Déjà
bien avant, son apport fut décisif dans le processus de prise de décision et
dans le feu vert inconditionnel octroyé à la Troupe. Au plus près de ses
hommes, il ne lui manque plus que l'uniforme, qu'il a du reste longtemps revêtu
avec honneur.
Conseil supérieur de
défense, visite au ministère de la défense, coordination avec le Commandant en
chef de l'armée, le chef d'Etat Major et contacts avec les officiers présents
au front, suivi des opérations depuis la salle d'opération, visite aux soldats
blessés; le chef de l'Etat réconforte, supervise, soutient, harangue et motive
ses troupes.
Jamais président
n'avait revêtit à ce point ses habits de Commandant suprême des Forces armées
notamment dans le suivi et le déroulement des opérations sur le terrain. Jamais
président ne s'était aussi investit dans la bataille et n'aura donné une telle
portée à son rôle constitutionnel de chef des armées jusqu'à lors formel. Un
président dont la force s'exprime aussi sur le front militaire, un domaine où
plus que tout autre il est à son aise et dans son élément. "Honneur,
sacrifice et fidélité", des principes qui n'ont eu cesse de l'accompagner
même dans son combat politique.
Une fois de plus le
président Aoun est à la hauteur de sa fonction, habite sa charge, assume ses
responsabilités, use des ses prérogative et fait preuve d'une détermination
sans faille. Un président fort de son rôle constitutionnel, fidèle à ses
engagements et à son serment. Pas un faiseur de miracle, juste un homme qui
décide et agit, fait ce qu'il aurait fallu faire depuis si longtemps. Que de
temps perdu pour la République, si seulement le général Aoun avait pu accéder plus
tôt à la fonction suprême. Mais vaut mieux tard que jamais, en espérant pour le
pays qu'il ne soit pas trop tard.
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