Le F.N, sacrée
famille, le père, la fille et la petite fille, ni saint esprit encore moins sains
d’esprit. Successions, querelles et trahisons, du théâtre de boulevard qui s’égard dans une tragédie, ils font peine à voir, parfois même presque de la peine.
La douce
France, loin des consciences, ils la veulent à leur sens de la choucroute et surtout
sans couscous. Une grande famille qui, afin
de réunir, désunie. Quand au linge sale, que les autres ont sans doute salit, on
le lave en famille avant de l’étendre sur tous les toits.
Le F.N sur
son front calque la misère et se joue de nos misères qui, toujours nous divisent. Notre misère est leur beurre et leur pain quotidien. De nos peurs et
nos haines il prend corps, et du conflit toujours en redemande encore. Tel Daech, il nourrit la haine des mauvais
garçons puis celle des donneurs de leçons, alors que dans les urnes la haine se distille,
le citoyen se soumet et le système devient hostile.
Ne pas se
tromper de combats et encore moins de valeurs. Que les urnes ne deviennent pas
l’arme des terroristes, l’écho de leurs « exploits », l'instrument de leur quête éperdue d’un autre extrême; qu'elles ne soient en aucun cas le dépotoir de nos faiblesses ni un acte de soumission. Voter F.N, et pour nos valeurs allumer un cierge; voter F.N n’est plus un sondage mais une falaise.
Voter F.N
c’est tendre la coupe aux terroristes, leur offrir une France taillée à la
mesure de leur haine, inaugurer le bal des casseurs et faire un vote utile aux intégristes de tous bords, tous ensemble unis contre la diversité.
Voter pour Les "Le Pen" ce
n’est même pas la peine d’essayer.
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